Ust-Kamchatsk - Chaybukha  

 

      Ust-Kamchatsk (en russe: Усть-Камчатск) est une localité dans le Kamchatka Krai, en Russie, située sur la rive orientale de la péninsule du Kamtchatka, à l'embouchure de la rivière Kamtchatka à quelque 50 kilomètres (31 milles) loin du volcan Klyuchevskaya Sopka et 522 km (324 mi) de Petropavlovsk-Kamchatsky. Population: 4,400 (2007).  Ust-Kamchatsk a été fondée en 1731 à titre de règlement d'Oust-Primorsk (Усть-Приморский) et, plus tard rebaptisé Ust-Kamchatsk (1890). Il y a un port de mer, une usine de transformation du poisson, quelques usines de menuiserie, et d'Oust-Kamchatsk l'aéroport (ouvert en 1937) à Oust-Kamchatsk.   
     L'aéroport de Ust-Kamchatsk (OACI: UHPK) est un aéroport dans le Kamchatka Krai, en Russie situé à deux kilomètres au sud-ouest de l'Oust-Kamchatsk. Il s'agit d'un aérodrome essentiellement utilisé par les moyennes entreprises de manutention, employant des avions de transport de petite taille.

 

 

 

 

 

 

 

   Dans un raid à grande échelle comme celui-ci, il y a des étapes interminables, non seulement en regard de la distance, mais aussi du point de vue de leur intérêt. C’est le cas aujourd’hui, entre Ust Kamchatka et Chaybukha, un parcours qui va nous ramener sur le continent après 340 NM et la traversée d’un bras de mer.

   L’ennui, c’est que le ciel, totalement bouché par de gros nuages lourds et bourgeonnants, va tout au long du chemin nous empêcher d’admirer le spectacle. Lorsque la météo joue les trouble-fête, il n’y a plus qu’à prendre son mal en patience.
 

   

 

 

   En ce 2 mai, les conditions ne sont en effet guère folichonnes. A basse altitude, une brume épaisse se traîne à ras du sol, et la température, qui flirte avec les 2 °C, hésite entre la neige et la pluie. Lorsque nous démarrons les turbines de nos avions, sur le coup des 10 heures du matin, on ne peut pas dire que nous nagions dans l’optimisme.


  Aux commandes de nos Antonov 26, ce pur produit russe, capable d’abattre des grandes liaisons à l’intérieur de cet immense pays, nous prenons la direction de la piste 36 pour décoller quasiment dans l’axe de notre cap de destination, c’est-à-dire au 355. Nous montons directement au niveau 115, afin de passer au-dessus de la couche, et tenter d’y voir quelque chose.

 

 

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  Cockpit d'OldFil
 


Autant dire que nos appareils photo sont, contre leur gré, condamnés au chômage technique, et que l’humeur à bord n’est pas à la franche rigolade. Nous passons notre temps à papoter sur la fréquence radio, sans nous faire d’illusions sur une quelconque amélioration des conditions climatiques. Nous ne garderons certes pas un souvenir impérissable de cette croisière morose et monotone.

             
   


   Opération Largage sur le Kamtchatka
 

 

                 
Trappe ouverte                                        Caisses largées                                                   Ouverture des parachutes
 

   Pour tuer le temps, nous larguons quelques caisses de matériel qui, suspendus à leurs parachutes, s’enfoncent doucement dans la crasse. Les Antonov 26, de service aujourd’hui sur FS9, nous offrent ainsi un petit divertissement récréatif. Une occasion qu’il est bien naturel de ne pas rater …

    On ne pourra pas dire que les habitants de la région sont ravitaillés par les corbeaux !
   
  

   A 50 NM de l’arrivée, nous entamons notre descente, pour bientôt plonger au sein d’une masse grise et opaque qui ne laisse aucune chance à la visibilité. Pour corser le tout, une vertigineuse tempête de neige nous accueille à partir, grosso modo, de l’altitude de transition.

  Et pour comble de malheur, le FS9 et le PC de OldClic décident subitement de se mettre en grève. Un premier plantage, suivi rapidement d’un second, signent pour lui l’abandon immédiat de la séance. De quoi en avoir gros sur la patate !

 Approche d'OLDFIL

     
     
    C’est donc seul que OldFil poursuit l’approche vers la piste 06 de Chaybukha (UHMG) dans un environnement météo qui ferait peur à tous les aviateurs, même ceux aux nerfs d’acier. A UHMG, pas d’ILS, une seule petite balise NDB, trop imprécise pour réaliser un atterrissage en aveugle. Devant cette situation calamiteuse, notre ami doit se résoudre à tricher, en faisant appel à l’un des thèmes météo disponibles sur le simulateur. FS9 démontre en ces circonstances que les artifices de l’aviation virtuelle ont parfois du bon.

 


     Histoire d’éponger la déception, la journée se termine devant un verre de vodka, très virtuel lui aussi. Dans ces cas-là, il vaut mieux oublier, et croiser les doigts pour que la chance soit à nouveau au rendez-vous sur les trois étapes qui nous restent avant d’atteindre le terminus de la branche "aller" de notre raid Sibérie. Nous serons alors dans les parages immédiats du Détroit de Béring.  
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La Galerie des clichés de l'étape
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