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Aktyubinsk - Narimanovka |
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Aktobe (Kazakhstan: Ақтөбе, Aqtobe; Russie: Актюбинск, Aktyubinsk) est une ville sur le fleuve Ilek au Kazakhstan. Avec une population de 320.000 habitants, elle est la capitale de la province Aktobe. Aktyubinsk a une communauté ethnique mixte, y compris les Kazakhs, les Russes, Ukrainiens, Tatars, Ouighours, des Tchétchènes, Arméniens, Juifs et Grecs. Avant la perestroïka, la ville fut le siège d'une importante communauté allemand. La province d'Aktobe est située dans l'ouest du Kazakhstan, elle est la deuxième plus grande province en superficie au Kazakhstan. La ville de Aktyubinsk est située là où les rivières Kargala et Ilek se rencontrent. La ville russe d'Orenbourg est située à environ 200 km au nord-ouest, tandis que la ville russe de Orsk se situe à environ 150 km au nord-est. C'est d'ailleurs dans cette ville que nous effectuerons un arrêt éclair. La zone autour de la ville de Aktobe est essentiellement plate, composée de steppe avec un faible relief au nord-est. La province est bordée au sud par la mer d'Aral. La végétation autour de la ville d'Aktobe est de la steppe, tandis que le sud de la province est semi-désertique. Le climat est continental, avec de grandes variations saisonnières de la température. En hiver, les températures peuvent atteindre au plus bas les -41C, avec une moyenne de -24C. L'été les températures peuvent atteindre un maximum de 45C, avec une température moyenne de 31 C. Les conditions météorologiques peuvent changer rapidement, surtout au printemps et en automne (en particulier les jours de vent en Mars lorsque les changements de temps sont connus localement. Les précipitations surviennent habituellement au début du printemps et la fin de l'automne ou au début de l'hiver, et d'une manière sporadiques tout au long de l'année. Globalement, Aktobe reçoit environ 300 mm de précipitations par an. |
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L'Aéroport : U.A.U.U.
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Une météo mi-figue mi-raisin nous salue pour cette douzième étape au-dessus du Kazakhstan, en direction de Kostanay. Quelques écharpes de brume enveloppent Aktyubinsk d’un voile de mystère, de gros nuages ténébreux se traînent au ras du sol.
Ce sera tout de même la fête d’un bel avion de course des années trente, ce fameux Caudron qui, en ce temps-là, a raflé quelques records de haute volée, notamment entre les mains de la regrettée Hélène Boucher. Cet avion est pointu, sensible, capricieux, mais tellement beau ! Nous, vieux pilotes de raids que nous sommes, presque la pipe au bec, et le cuir sur le dos, devons nous habituer à un genre de pilotage un peu spécial. Très réactif le bestiau… et très susceptible aussi ! Quelques mots d’ordre avant le départ : tout doux sur le manche, afin de ménager la roulette de queue, tout doux également sur la manette des gaz, sous peine de faire passer un piston à travers la culasse avant d’avoir pu faire ouf. |
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Nous nous alignons sur la piste 13 avec ces recommandations en tête, un œuf sous chaque pied et des doigts qui frôlent à peine le manche.
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Et c’est parti pour une "Caudron Party", en jouant à cache-cache avec les nuages, entre deux couches, c’est-à-dire aux alentours de 2000 à 2500 pieds. Dans le micro de la radio, les équipiers s’adressent quelques mots d’humour, du genre : "aller…circule, et ne regarde pas en bas, y a rien à voir !".
En effet, la steppe que nous visitons aujourd’hui, entre neige fondante et champs en début de germination, n’est pas des plus palpitantes.
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Escale technique : U.W.O.R
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Il y a, presque pile sur notre route, un terrain qui nous tend les bras. Celui de Orsk (UWOR), où nous décidons en guise de récréation de faire un "touch". OldYann se présente en premier, pose les roues en piste 25, et remet aussitôt les gaz. Mais le vario est à peine positif que son moteur agonise en flammes. On l’avait bien dit de ne pas prendre la pression d’admission à rebrousse-poil !
Toujours est-il que le "club des incendies moteur en vol" accueille un membre de plus… Quand on vous dit que les raids, même sur "Flight Simulator" ne sont pas de tout repos ! Du coup, Orsk se transforme en escale technique. OldFil négocie un complet, suivi de OldClic. On hèle une équipe de mécanos, on panse le moteur de OldYann, et on repart. |
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Un peu plus loin, la ribambelle s’amuse. Brusquement, atteint par la fièvre de l’acrobatie, voilà que OldClic décide de s’envoyer en l’air en volant sur le dos, et se retrouve dans la seconde la tête en bas ! Sans doute les vertiges du Kazakhstan…
Pendant quelques milles nautiques, les tripes n’apprécient guère, et le cerveau fait des nœuds. L’occasion pour OldFil de se transformer en reporter photographe, pilote acrobate lui aussi, par la force des choses. Pensez… un raid sans quelques montées d’adrénaline n’aurait rien d’exaltant. Vive le Caudron !  |
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| On termine néanmoins l’étape en pères peinards. Train-train de croisière pour les pilotes, et régime du même nom pour des moulins qui ronronnent de tranquillité. Fini les émotions. En dessous, la campagne défile, sans changement apparent de physionomie ou de gaieté. | |
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| Le service d’information de Kostanay (UAUU) nous annonce la piste 15 en service. Avec une visibilité relativement correcte, on repère l’aérodrome d’assez loin, on vire en finale, on déballe les volets, on réduit les gaz, et on se pose en tenant le manche entre deux doigts. Délicat cet engin, mais vraiment récréatif ! |
Approche d'OLDYANN
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Approche d'OLDFIL
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Approche d'OLDCLIC
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Kostanay est assez typique de la région. Avec ses camions dinosaures, ses hangars disséminés, et ses bâtiments de béton malmenés par le gel, cet aérodrome montre des signes avant-coureurs de la Sibérie. Ici, le printemps s’installe dans un murmure, avec timidité, en ayant presque l’air de déranger le Tzar Hiver qui, encore conscient de ses pouvoirs, délivre ses derniers oukases polaires. |
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La Galerie des clichés de l'étape
