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Astana (Астана en cyrilique, anciennement Akmolinsk, puis Tselinograd, puis Akmola) est la nouvelle capitale du Kazakhstan. Elle a été inaugurée en 1998 par le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, en remplacement de l'ancienne capitale Almaty (anciennement Alma-Ata). La ville (population de environ 577 300 en 2007 dans l'agglomération) est située sur la rive droite de la rivière Ichim, au centre d'une vaste plaine formée de steppe.
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L'Aéroport International d'Astana (code AITA : TSE ; code OACI : UACC) est un aéroport du Kazakhstan , situé à environ 9 km de la capitale Astana. Il fut construit en 1931, devenant la première structure aérienne du pays. En 2005, il subit une rénovation, visant à le mettre aux normes internationales. En 2007, il a accueilli 1 170 919 passagers, soit près de 40% de plus par rapport à 2006.
Bien qu'étant la capitale, l'Aéroport International d'Astana n'est pas la principale porte d'entrée du pays. En effet, l'ancienne capitale Almaty possède un aéroport plus grand, accueillant plus de passagers, et desservant plus de destinations internationales. |
Cette quinzième étape, qui doit nous conduire jusqu’à Omsk, va nous donner l’occasion de faire une incursion en territoire russe, avant de revenir prochainement sur le Kazakhstan.
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Le Spartan reprend du service, heureux d’avoir été sélectionné pour cette nouvelle partie d’ailes en l’air !
Il démarre dans une gerbe de fumeroles et dans un feu d’artifice de gaz d’échappement, et roule sans tarder vers la piste 22 de l’aéroport d’Astana (UACC). Mais nul n’aura de mauvaises pensées pour cette forme inoffensive de pollution visuelle et virtuelle ! Elle a au moins le mérite de rendre pittoresques quelques-uns de nos clichés.
Jolie carrosserie au demeurant que celle de nos Spartan. Son fuselage rutilant, qui brille de beaux reflets métalliques, nous en met plein la vue ! |
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Aujourd’hui, nous baignons dans une immense nappe de brume de chaleur, véritable bouillon de culture et de vapeur d’eau qui, en cette fin mai, recouvre pratiquement toute l’Europe, du nord au sud, et d’est en ouest. Comme le paysage n’est guère palpitant, le flou artistique qui nous entoure n’est finalement pas si malvenu que ça. |
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A 2700 pieds QNH, le Spartan joue de ses pistons sur une musique de clarinette. Allegro moderato, cette symphonie n’est pas désagréable. L’oiseau est rapide et maniable. Il tue le temps de cette étape somme toute assez monotone. Pendant un long moment, les deux appareils de OldClic et OldFil restent en formation serrée, et nos deux compères s’amusent à se faire coucou derrière leurs pare-brise. Lorsqu’on ne voit pas grand-chose devant l’hélice, la solidarité n’en est que plus forte… |
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Sur la fin du parcours, la brume s’estompe enfin pour laisser place à un ciel grognon, assez lourdement chargé en nuages bas. De médiocre au départ, la visibilité est heureusement devenue bonne, et nous n’aurons pas besoin de recourir à l’ILS de la piste 25 d’Omsk, aujourd’hui en service. |
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Bientôt le terrain est en vue, ainsi que le joli pont sur l’Irtych, affluent de l’Ob, qui traverse la ville à deux pas de là. On se retrouve sur le tarmac de UNOO en compagnie des quelques avions essaimés par le trafic local. Ici en Russie, Aeroflot tient le haut du pavé aérien. |
Approche d'OLDCLIC
Approche d'OLDFIL
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