Raid Afrique - Etape 40 : Maradi - Agadez |
Orage et damnation ! Les éléments sont déchaînés. Des éclairs éclatent un peu partout, majestueux, terrifiants, le tonnerre gronde, roule, va jusqu'à faire trembler le sol.
Le sol n’est d’ailleurs pas le seul à trembler. Nos passagers aussi… On les entend presque claquer des dents tellement la peur leur serre la gorge et leur noue les tripes. Du côté cabine, l’ambiance serait presque à la panique !
Décidément, cette étape commence très fort.
Il est vrai que décoller dans ce bouillon de turbulences, de vapeur d’eau et d’électricité, n’est pas chose évidente. Nos C47, giflés par les bourrasques, chahutés par les remous et les lames de fond de la masse d’air partent dans tous les sens. On se demande si c’est le pilote qui tient le manche, ou bien si ce sont les dieux de la tempête… C’est à ce point !
Et à mesure que nous prenons de l’altitude, on ne peut pas dire que ça s’arrange. Nos appareils partent à la dérive, nos ailes font des christianias sur les bourrelets nuageux. Tout le monde assis, attaché ! Consigne impérative…
Ce jerk aérien n’en finit plus. Nous montons, montons, dans la crasse. A 10 000 pieds, c’est encore la débandade et le sauve-qui-peut.
Finalement les choses ne se calment qu’à mi-parcours, après une bonne heure de vol, alors que nous croisons à 12 000 pieds, non loin du seuil limite accordé aux avions sans pressurisation. Le temps de nous remettre de nos émotions, de donner un petit remontant aux passagers, nous attaquons la descente vers l’aéroport Manu Dayak d’Agadez.
Nous aurons bien mérité de nous y poser, et de mettre un pansement sur des nerfs à fleur de peau.
Nous voici au pays des Touaregs, les hommes bleus du désert. Le ciel, lui, donnerait plutôt dans la grisaille. En ce début d’automne en plein Sahara, c’est la fête à la grenouille !
Le sol n’est d’ailleurs pas le seul à trembler. Nos passagers aussi… On les entend presque claquer des dents tellement la peur leur serre la gorge et leur noue les tripes. Du côté cabine, l’ambiance serait presque à la panique !
Décidément, cette étape commence très fort.
Il est vrai que décoller dans ce bouillon de turbulences, de vapeur d’eau et d’électricité, n’est pas chose évidente. Nos C47, giflés par les bourrasques, chahutés par les remous et les lames de fond de la masse d’air partent dans tous les sens. On se demande si c’est le pilote qui tient le manche, ou bien si ce sont les dieux de la tempête… C’est à ce point !
Et à mesure que nous prenons de l’altitude, on ne peut pas dire que ça s’arrange. Nos appareils partent à la dérive, nos ailes font des christianias sur les bourrelets nuageux. Tout le monde assis, attaché ! Consigne impérative…
Ce jerk aérien n’en finit plus. Nous montons, montons, dans la crasse. A 10 000 pieds, c’est encore la débandade et le sauve-qui-peut.
Finalement les choses ne se calment qu’à mi-parcours, après une bonne heure de vol, alors que nous croisons à 12 000 pieds, non loin du seuil limite accordé aux avions sans pressurisation. Le temps de nous remettre de nos émotions, de donner un petit remontant aux passagers, nous attaquons la descente vers l’aéroport Manu Dayak d’Agadez.
Nous aurons bien mérité de nous y poser, et de mettre un pansement sur des nerfs à fleur de peau.
Nous voici au pays des Touaregs, les hommes bleus du désert. Le ciel, lui, donnerait plutôt dans la grisaille. En ce début d’automne en plein Sahara, c’est la fête à la grenouille !