Ce 13 septembre 2009, la journée sera bien animée. Tout d'abord, ce matin, c'est l'Aéro Déj organisé par mon aéroclub. Présent dès neuf heures, j'aurais l'occasion de voir de nombreux appareils venus des A/C voisins , même de plus loin comme l'A/C de Belley dans l'Ain.
Thierry, ami pilote avec qui ont va partager quelques-uns de nos prochains vols, arrive peu de temps après. Quelques tours de pistes après, pour revalider son lâcher sur Cessna 152, nous voilà en salle de briefing pour terminer la préparation de notre navigation prévue dans l'après midi. L'aller, je vais m'y coller. Thierry assurera la partie gestion du Log, même si aujourd'hui, les points de reports sont tellement caractéristiques, qu'il n'y aura pas de mal à progresser. Première bévue de la journée, la base de données des Notam du SIA est hors service. Quelque soit les sites internet consultés, rien n'aboutit. On prend tout de même la météo et à priori, aujourd'hui ça devrait bien se passer. Après un bon repas italien, je termine ma prévol extérieure de l'appareil, le temps que Thierry téléphone au BRIA de Marseille pour cette histoire de Notam. Eux aussi, sont dans le noir complet, et nous informent qu'on devra auprès de chaque contrôleur les informer que nous n'avons pas pu prendre les fameux notam, supaip, etc... 14h55, départ du bloc. Roulage en bravo puis décollage en 35. Le vent est faible, et les turbulences légères dans la vallée du Rhône. Je décide de piquer vers le large, car nous sommes déjà au dessus de l'eau depuis un bon moment. On laisse l'appareil devant nous sur notre gauche. Nous poursuivons Whisky Bravo (Port Saint-Louis) , puis passons avec Marseille Provence, transit côtier. Le contrôle nous confirme que ce trafic était resté avec lui dans ses manœuvres, quand nous étions avec Rhône Info... on risquait pas de s'entendre lui et nous. Martigues en vue, nous volons à 1200 ft QNH, et transitons Marseille sans encombre.
On laisse les îles du Frioul sur notre gauche, et quelques secondes avant de franchir le cap Croisette, Marseille Info nous quitte avant de passer coté calanques, où les transmissions radios sont perturbées par le relief et la basse altitude imposée par le transit.
Bandol sur notre gauche, nous poursuivons sur Papa Tango. La pointe franchie, nous laissons derrière nous les villes de Six Fours et Sanary. On commence à entrevoir la presqu’île de Giens. De nombreux bateaux profitant d’une mer d’huile pour une sortie en mer, sillonnent en dessous de nous dans la rade de Toulon. En approche de Sierra Tango, situé sur l’île de Porquerolles, le contrôle nous indique le nouveau point à atteindre : Victor Charlie.
Verticale annoncée, je poursuis jusqu’au relief, vire en vent traversier et commence à entamer ma descente pour rejoindre l’altitude du tour de piste fixée à 1300 pied sur la VAC. Sans être trop secoué, pour ne pas dire quasiment pas, malgré le relief nous entourant et ce vent du sud, me voici en finale piste 29.
Roulage pour le parking de l’A/C du Var, je coupe le moteur après une heure quarante de vol. Direction le bar du club pour se désaltérer, mine de rien, c’est plus la chaleur estivale mais les 29° annoncés sont bien là. La Galerie des clichés de l'aller
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