Premier vol "Lâché AVIDYNE"

   Aujourd'hui, mercredi 3 février 2010, grosse journée aéro en perspective ...  arrivé à neuf heure et demi, je file au simulateur du club pour y intégrer quelques améliorations logicielles (scènes de la région) et la vidéo de l'amphi cabine de l'Avidyne disponible sur mon site, même rubrique.

 



  Yvon T. sera mon instructeur du jour pour le premier vol en vue du lâché sur le Mike Sierra, Piper Archer III équipé Glass Cockpit. En effet, dans notre aéroclub, il a été décidé que le lâché sur cette machine interviendra une fois une formation théorique d'une heure trente suivie, puis à l'issu deux vols dont le premier consacré à la Mania et prise en main des dispositifs de base de l'Avidyne, et d'un second vol dédié aux fonctions Flight Director, Pilote Automatique, Gestions des deux GPS (avec et sans Crossfield), et la batterie des fonctionnalités du MFD. 

  Jean-Pierre et Christian me rejoignent au simulateur. Je leur ai proposé de se joindre à nous en place arrière pour se familiariser avec ce qui sera ma machine de prédilection pour les  voyages. Dix heures et quart, j'effectue la prévol extérieure de la machine, le temps qu'Yvon termine un vol d'instruction sur l'ULM du club. Yvon est instructeur planeur, ULM et avion ...


  Il est temps d'attaquer le vol. Nous voici tous les quatre à bord, je mets en œuvre les instruments de bord, et attaque la procédure de mise en route comme je l'ai apprise, et mainte fois répétée sur le simulateur du club sur le TRAINER AVIDYNE.

   Ci dessous un vidéo réduite de la première partie du vol ...


 
   De retour de ce premier vol à midi moins le quart, les impressions sont très bonnes. Un bon point sur la lisibilités des informations en vol, malgré une bille synthétisée pas des plus pratiques faut reconnaitre, mais pour le reste c'est du tout bon. La puissance délivrée par le moteur de 180 cv permet une bonne Vz dès la rotation, alors que nous étions à  pleine charge, quatre à bord et 100 litres dans les ailes. Le circuit d'aérodrome demande beaucoup d'attention, car l'appareil a tendance à fuser. Pour ce qui est du trim électrique commandé au manche, c'est une nouveauté pour moi, mais très honnêtement , on y prend vite goût. Les boutons sont placés de manière plutôt ergonomique et la bonne stabilité de l'appareil dans la masse d'air est franche, avec une commande au manche à la fois robuste, commande plutôt dure, mais très précise quant à la maniabilité de l'appareil. Bref, de l'aviation légère comme on l'aime.

    Après avoir déjeuné au restaurant du club, Patrice et moi même nous attelons à modifier quelques boutons du simulateur du club pour que les membres puissent maniper l'Avidyne avec des commandes dédiées déportées sur le tableau de bord.

     Seize heures, Jean-Pierre venant de terminer son tour de la CTR en ULM, nous décidons de profiter d'une météo particulièrement agréable, CAVOQ et vent quasi nul, pour aller taquiner le relief vauclusien.



     Assis à bord d'un Cessna 152, on file vers Carpentras. Dans les contre-fort du Mont Ventoux , qui culmine à plus de 6000 ft, on passe de  l'autre coté. C'est superbe, le soleil bas à l'horizon, un ciel bleu sans nuage, on voit à l'horizon les montagnes enneigées des Alpes. On chemine la route de Malaucene, effectue une verticale Vaison la Romaine et son pont romain tristement rendu célèbre lors des inondations et cette vision d'horreur d'une caravane flottant et littéralement déchiquetée en passant sous le pont.

    On poursuit, toujours sur la fréquence d'Orange Approche, tenue par les militaires de la Base Aérienne. On survole les villes viticoles de Sablet, Gigondas et Vaqueyras.


Gigondas et son fameux vin


     On survole les Dentelles de Montmirail et après Beaume de Venise, c'est une directe Carpentras, où je me ferais un petit toucher sur le terrain de LFNH.

         


    En monté initiale, je vire à l'Est, pour remonter au dessus du relief, sous la zone de Saint Christol, et ses fameux silos nucléaires (Plateau d'Albion). On se dirige vers la ville d'Apt, verticale Gordes, Roussillon. Je garde à l'esprit que je ne suis pas qualifié vol de nuit, et un coup d'œil sur la montre nous indique que nous avons encore de la marge. De retour vers les installations, on passera travers Cavaillon pour finir par une longue base 35 sur LFMV. Une heure dix de vol où on s'est fait péter les rétines, un soleil rasant éclairant les reliefs du Ventoux et du Lubéron ... comme quoi un local avec de telles conditions météos, c'est un véritable bonheur !!!


    Comment imaginer finir la journée comme ça. On se retrouve au restaurant du club, où le patron nous a préparé une collation italienne et où les discussions aéronautiques vont bon train. Rendez vous pris dans 48 heures, vendredi 5 février, pour le second vol "Avidyne" en vue du lâché machine avec mon FI préféré, mon Patoche.