Déjà remis deux fois pour cause de mauvaise météo, nous voilà décidé de rejoindre aujourd'hui, dimanche 15 mai 2014, Villefranche de Rouergue au cœur de l'Aveyron. Nous devions prendre le Cessna 1823 SMA, mais toujours en maintenance, on s'est rabattu sur le Cessna 152. Du coup, nous partirons à deux.

      Laurent fera la branche aller, et il a décidé de tirer au plus court. Le problème est qu'en tirant tout droit d'Avignon, on va passer au dessus du parc Naturel du mont Lozère, dont le survol est interdit en dessous de 3.300 ft sol, et par conséquent, il faudra le franchir au FL085. Monter à ce niveau là en Cessna 152, va falloir s'armer de patience !

      Dix heures quinze passés, les pleins sont faits, nous voilà à bord prêts pour la mis en route. Le vent est calme, le ciel est bleu et radieux, que demander de plus ? Décollage en piste 35 peu avant dix heures trente, se sera une sortie Whisky puis montée directe au niveau 85. Successivement, nous passerons avec Orange Approche, Montpellier Info et Rodez Info. Du côté de Millau, quelques barbules oscillant entre 7500 et 10.000 ft nous feront faire des zig zag, sans pour autant nous  contraindre à faire varier notre altitude (voir vidéo).

     Bien après le Viaduc de Millau, nous entamons la descente tranquillement avec un vario de l'ordre de 350-400 ft minute, afin de prendre un bon badin sans pour autant aller taquiner la Vno. Passons travers des installations de Rodez, que j'avais eu l'occasion de côtoyer en Décembre 2010 (Vol ON TOP pour Brive, dérouté à Rodez ), puis Laurent contourne un large mamelon pour arriver sur le terrain de Villefranche par le nord.


Il ne s'agit pas de notre trace GPS, mais de la route suivie à main levée

     Verticale terrain, puis intégration en vent arrière piste 13 main droite, la finale ressemble à s'y méprendre à certains clichés de larges altisurfaces herbeuses de certaines contrés, en plus large et plus longue. La piste de 1000 mètres de LFCV permet de se poser tranquillement en toute sérénité.

      Roulage pour une place sur l'espace gazonné devant le hangar principal ... arrêt moteur après une heure vingt de vol.


       Quand on pense qu'en voiture, il aurait fallu au moins 6 heures, c'est démoniaque de voir comme on diminue les distances en avion avec une telle facilité.

 


  C'est pas le tout, il est midi moins le quart, Laurent a réservé une table au restaurant du terrain, où la carte des produits locaux nous attend. A ce sujet, le rapport qualité prix est extraordinaire ... en plus le cadre est sympa.


Le restaurant au pied de la piste en herbe ...


      A la lecture de la carte des menus, notre attention s'est portée sur l'origine des viandes servies. En principe, et je dirais au mieux, on a droit à "origine France", bein là c'est carrément le nom de l’éleveur qui y ait noté ... notre terroir y est mis à l'honneur et c'est tant mieux.



        Quelques clichés pris avec mon téléphone :