Gumrak - Astrakhan
 

 


La ville de Volgograd  (russe : Волгоград), anciennement appelée Tsaritsyne  (russe : Царицын ; 1589-1925) puis Stalingrad (russe : Сталинград ; 1925-1961) est une ville de Russie et la capitale administrative de l'oblast de Volgograd. La ville est située sur la rive ouest du fleuve Volga. Elle  s'étend au bord de la Volga en aval d'Oulianovsk, dans la zone des steppes. On y vient de Moscou (outre la voie fluviale via Kazan et Oulianovsk) par le train (1073 km, 20 h) ou en avion (930 km, 1 h 35). La ville a été fondée en 1589 comme un fort avancé.

 

 

 

 

 

 

     L'aéroport International de Volgograd (Международный Аэропорт Волгоград) (IATA: VOG, l'OACI: URWW) est un aéroport de Russie situé à 15 km au nord-ouest de Volgograd. Il est composé d'un aéroport civil construit au sommet d'un ancien militaire de la piste (3300 m), aujourd'hui démoli. La zone terminale de 42 parcs moyen / gros appareils et 91 petits avions. Une unité de formation militaire a été présente à Gumrak au plus tard en 1994, l'UAP 706 (706e Régiment d'Aviation Training), en utilisant Aero L-39 avions.

    L'aéroport, nommé Gumrak, a été utilisée par la 6ème armée allemande en tant que son dernier dépôt et la fourniture de carburant au cours de la Seconde Guerre mondiale Bataille de Stalingrad, qui est le plus important à côté de l'aérodrome Pitomnik. Après la chute de Pitomnik le 17 Janvier, Gumrak a été le seul des sept terrains d'aviation dans Stalingrad encore aux mains des Allemands.  Le 22 Janvier, un dernier 111 a quitté l'aérodrome, avec 19 soldats blessés, le dernier vol de Stalingrad pour la 6e Armée. Gumrak finalement tombé le 23 Janvier, en laissant la 6ème armée sans moyens de soutien direct.
 

 

 

 

 

 


 Le temps est calme, la température clémente, et la Volga, dont nous devons suivre le cours inférieur jusqu’à son delta sur la Mer Caspienne, coule des flots heureux et houleux. Cette étape s’annonce sous les meilleurs auspices.
Trois exemplaires de l’excellent hydravion mixte Grumman Goose, réalisé par le non moins excellent Bill Lyons, sont bien décidés à aller faire un peu trempette dans l’onde a priori bienveillante du grand fleuve Russe.


Mais parier sur des augures favorables, c’est peut-être s’avancer un peu vite… 
 

     
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 Nos roues quittent la piste 11 de Volgograd pour un vol en VFR pur, uniquement guidés par la voie de navigation qui serpente quelques 500 pieds sous nos ailes. Nous sommes rapidement contraints de maintenir cette altitude au ras de pâquerettes, en raison des nuages qui s’amoncellent bientôt au-dessus de nos têtes.
Par chance, la région est plate comme la main, et nous ne risquons pas de rencontrer un relief hostile en chemin. Nous survolons la ville avant de prendre un cap sensiblement au sud-est.
 
   

 

     
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Nous nous posons une fois sur l’eau de la Volga, histoire de dire que nos appareils en sont capables. Ce sera la seule. La visibilité, sans doute mal lunée, s’empresse en effet de se boucher.
De cette courte brasse dans la Volga, nous ne garderons pas un souvenir impérissable, n’ayant malheureusement pas eu l’occasion de saluer un seul batelier !

 

 

 

 

    
     
 

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       Et soudain, c’est une annonce radio que personne n’attendait ! OldFil nous signale que son moteur gauche est en flammes, et qu’il laisse dans son sillage une épaisse fumée noire. Une mésaventure déjà rencontrée pendant le Raid Aéropostale en Amérique du Sud, avec le DC3, et qui ne prend pas notre chevronné camarade au dépourvu, quitte à passer désormais pour le spécialiste de ce type d’incident.


L’incendie crépite un bon moment pour finalement s’éteindre. Mais le moteur est perdu. Il s’agit maintenant de terminer sur une "patte" en gardant son sang-froid. OldFil, impassible dans l’adversité, arrivera jusqu’à bon port, en jurant que les pompiers de la Volga ne l’y reprendraient plus.

 

 
   
   
   
   
   
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Episode burlesque au cours de cette étape agitée, voilà que nos pare-brises ont l’idée de givrer.

Comme si le feu moteur de OldFil ne suffisait pas !

 

   
   
   
   
Pour terminer l’étape, c’est un peu chacun pour soi. OldYann, en panne de radar, rampe au ras des flots de la Volga, sa seule véritable "planche" de salut. OlfFil, de son côté, exploite au mieux son seul moteur valide pour maintenir une altitude où la visibilité est encore correcte. Quant à OldClic, il tente de passer au-dessus de la couche, mais sa mécanique s’époumone au voisinage de 7500 pieds. Cette fin d’étape prend des allures de feuilleton à suspense.

 

     
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 Trois finales sur la piste 09 d’Astrakhan à plusieurs minutes d’intervalle. On fait ce qu’on peut pour rassembler le troupeau, d’autant que le plafond, annoncé pour 700 pieds, ne dépasse pas 400 pieds par endroit.

L’aérodrome Astrakhan (URWA) nous offre toutefois une chance inouïe… C’est d’être à 70 pieds sous le niveau de la mer !

 

OLDYANN :

 
   

 

OLDCLIC : 

   
   



 

OLDFIL : 

 
   

 

     
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La Galerie des clichés de l'étape
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