Premier vol de l'année

    Après l'annulation du weekend dernier, suite à d'importantes chutes de neige,ce weekend, je devais faire un vol en PA 28. Nous devions Christian, élève pilote, et moi même rejoindre Cannes pour déjeuner sur place et rentrer dans l'après midi. Manque de bol, le Piper Archer II est en mécanique depuis hier après midi.

    Du coup, cet après midi, j'ai décidé de reprendre un Cessna 152 pour faire découvrir à un collègue du boulot, P'tit Greg, la Camargue vue du ciel. De mon coté, rien de bien nouveau sur le trajet en lui même, je consulte quand même les Notam et la Météo avant le départ.

           

  
      La météo devrait être sympa sur notre destination, mais sur Avignon, ça commence à souffler. D'ailleurs, à notre retour, nous serons dans le créneau des 25 / 30 kts. Bref, nous voici sur le parking club. Prévol terminée, je décide de rajouter trente litres de 100LL, histoire de nous garantir une autonomie plus que convenable.

 



   Rien d'inhabituel, se sera un décollage piste 35, Mistral oblige. L'appareil s'élance et déjà 60 kts, une très légère manœuvre du manche nous fait prendre les airs rapidement.  C'est ce que je pensais, le vent bien axé joue avec nous dans ses rafales. L'après rotation me donnera du fil à retordre jusqu'à ce que nous atteignons les 1500 ft. Il n'est pas rare ici, que le vent fort en surface s'estompe au fur et à mesure que nous prenions de l'altitude, même faible.

   Beaucaire passé, et les effets du vent s'estompent que le prévoyait l'étude météo avant la départ. Sur Avignon, ils prévoient dans une heure du 350 15G25KT, alors que sur Montpellier, se sera vent calme inférieur à dix nœuds. Revenus à 1200 ft, on file travers Arles pour rejoindre les Saintes Maries, puis une verticale Aigues Mortes pour un retour Nimes Garons (LFTW). Sur Avignon, je ferais un transit Whisky-Novembre Alpha offrant à mon passager à droite une vue imprenable sur la cité des papes.

 

   Une vent arrière dans les normes, une base assez musclée avec une bonne dérive (25 kts bien axés annoncés par la Tour sur la courte finale) pour finir par un atterrissage dont ma foi je suis assez fier vu les difficultés du jour, qui m'a permis de faire un bel arrondi ... je serais même tenté de dire un Kiss Landing tellement que le toucher des roues s'est fait avec douceur.

   Une heure quinze de vol, bien sympathique en cette saison pas des plus propices à des météo de rêve, et déjà l'envie de repartir qui me tanne.