Dimanche 13 juin, huit heures trente, nous prenons un p'tit déjeuner sur le port de Cavtat. On élimine nos derniers billets de kilomètres. En fait, au cours de ces quatre jours, nous avons nommé la monnaie locale de tous les noms, du shilling en passant au dirham, et de la peseta à n'importe quoi, pour terminer au kilomètre. Pourquoi donc un tel nom ? tut simplement pour la raison que les articles vendus sur les étalages comportent leur prix suivant de "Kn" , le fameux Kuna, monnaie officielle croate. A force de voir des "Kn" par ci, des "Kn" par là, on a fini par lire des "km" partout .. le nom kilomètre pour définir cette drôle de monnaie est finalement tombé sous le sens.
 
 
Promenade à CAVTAT
 
   Il est temps de prendre les taxis pour revenir au terrain. Le passage douanes, bureau de piste est relativement rapide. On prend un soin tout particulier dans la prise de météo qui s'annonce orageuse entre l'Italie et Avignon. Faut reconnaitre que depuis quatre jours, c'est grand beau temps avec des températures supérieures à trente degrés sur toute la Croatie.

     
     Au parking, c'est Olivier qui va nous amener sur l'île d'Elbe. Autant j'avais à cœur de me poser sur le terrain de Dubrovnik, autant Olivier souhaite réellement se poser sur Elbe, le seul de nous quatre à connaitre le terrain.

     Roulage approuvé, notre Cessna 182 remonte le taxiway jusqu'au point Bravo. Le Mike Sierra met en route derrière nous.

     
 
      Olivier lance sa machine sur la piste de 3000 mètres, rotation puis virage à droite .... le terrain de Dubrovnik s'efface doucement sur l'horizon. On va désormais retraverser la mer Adriatique.
 
     


    Nous croisons à 4500 ft, 130 kt vitesse sol.  Nous quittons la fréquence croate pour passer avec les Italiens. Nous approchons de Pescara.  Ci dessous la carte de notre route déposée au bureau de piste :
 
 
 
     Les côtes italiennes sont désormais en vue, et nous passons verticale PESCARA.
 
     
 
    Le relief approche,il est temps de monter. L'altitude affichée est maintenant de 8500 ft, et c'est tout le savoir faire d'Yvon et Patrice qui permettent à Olivier d'affronter au mieux les éléments. Les clichés du franchissement du relief :
 
      
 
    Rome Information sur la fréquence, nous descendons à 3500 ft. La TMA nous impose de voler sous les quatre milles pieds, au dessus c'est de la classe A. Nous nous dirigeons vers les côtes méditerranéennes, et passons travers du terrain de Grosseto. Les côtes sont en vue, et nous attaquons maintenant la dernière branche vers Elbe.

    L'arrivée sur Elbe est assez rapide, descente à 1000 ft et une finale particulière à travailler avec soin tant la remise de gaz est compliquée sur ce terrain, qui présente une relief dans l 'axe de piste.
 
 
      

 
 
   Arrêt moteur après un vol de 3h10, bloc à bloc. Mike Sierra se pose derrière nous, et ce sont les 7 pilotes qui se dirigent vers le restaurant local.