Dimanche 16 juin, après une soirée placée sous le signe de l'hilarité, rendez vous à dix heures à l'aérodrome. Le temps que Gordon et Philippe me prépare la machine, en complétant entre autre les pleins, je dépose le plan de vol retour. Machine la moins rapide des quatre, nous partirons les premiers.
Vu les difficultés que nous avions rencontré la veille pour décoller, on s'allège au maximum en répartissant nos bagages dans les deux autres appareils. Cette fois, au moment du décollage sur les freins, j'appauvris le mélange en grattant au passage deux cent tours au tachymètre. Je lâche les freins, et nous voilà partis sur la piste en herbe en configuration lisse, comme convenu la veille avec nos deux FI montage. Au moment de la rotation, Gordon assis à ma droite sort un cran de volets, donnant ainsi une plus grande impulsion à la machine, en la cabrant un peu plus. La montée est pénible, ayant anticipé ce décollage, je vire à gauche pour viser la trouée dans les arbres et comme convenu à l'avance, Gordon rajoute un second cran de volet, car notre vitesse de montée est encore inférieure à 65 kt malgré un vario faible. La première rangée d'arbres dépassée, je reprends un léger palier, la machine reprend de la vitesse, les trainées sont rentrées successivement.
Vu les difficultés que nous avions rencontré la veille pour décoller, on s'allège au maximum en répartissant nos bagages dans les deux autres appareils. Cette fois, au moment du décollage sur les freins, j'appauvris le mélange en grattant au passage deux cent tours au tachymètre. Je lâche les freins, et nous voilà partis sur la piste en herbe en configuration lisse, comme convenu la veille avec nos deux FI montage. Au moment de la rotation, Gordon assis à ma droite sort un cran de volets, donnant ainsi une plus grande impulsion à la machine, en la cabrant un peu plus. La montée est pénible, ayant anticipé ce décollage, je vire à gauche pour viser la trouée dans les arbres et comme convenu à l'avance, Gordon rajoute un second cran de volet, car notre vitesse de montée est encore inférieure à 65 kt malgré un vario faible. La première rangée d'arbres dépassée, je reprends un léger palier, la machine reprend de la vitesse, les trainées sont rentrées successivement.
Après ce court épisode chaud en émotion, nous voilà parti pour une navigation de 130 Nm à destination de Saint Rambert d'Albon, où les deux autres machines avignonaises nous retrouveront. Connaissant la région genevoise pour y avoir vécu non loin durant cinq ans, je ne pouvais pas passer à côté d'un transit VFR de la CTR de Genève.
 |
 |
Premier point, le NDB de La Côte (Golf Lima Alpha) et de là, c'est le transit Ouest par des points que je connais parfaitement, du moins au sol ! Quel bonheur de survoler une région que l'on connait très bien, mais dont on pensait que jamais on pourrait la voir sous cette angle là. Bien évidemment, un petit pincement au cœur à la vue du jet d'eau de Genève, le passage du Fort de l'Ecluse (Sierra Whisky de LSGG), ....
Passage du fort de l'écluse,
On poursuit par la descente du Rhône par Seyssel, Culoz le haut du lac du Bourget, où la piste de Chambéry nous a fait un p'tit coucou ... t'inquiète, j'y reviendrai un de ces quatre. :-)
Passage du fort de l'écluse,
réalisé mainte fois, mais en voiture !
On poursuit par la descente du Rhône par Seyssel, Culoz le haut du lac du Bourget, où la piste de Chambéry nous a fait un p'tit coucou ... t'inquiète, j'y reviendrai un de ces quatre. :-)
Je quitte le SIV de Genève, passe avec Chambery Approche puis le SIV de Lyon. On passe Belley, la Tour du Pin, travers Grenoble pour terminer cette branche à Saint-Rambert où nous atterrissons les premiers. On en profite pour réserver le restaurant. L'équipage de l'Emeraude qui nous avait retrouvé à Bex arrive les seconds, suivis des deux Cessna 182.
Un bon déjeuner pris au restaurant sous les arbres, il est temps de rentrer sur Avignon. Je ferais cette dernière branche en place droite du Cessna 182 SMA, avec Gordon aux commandes. Je conserve l'IPAD sous la main pour m'improviser "navigateur". J'aime bien cette machine, l'ayant déjà prise en main durant 6 heures de vol, entre autre lors de notre sortie en Croatie. J'ai informé Patrice que je souhaitais attaquer mes prochains vols dessus pour être lâché 182SMA et laisser le Piper de côté ...
