Irkutsk - Nizhneangarsk
 

 


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Irkoutsk (en russe : Иркутск), est une ville de Russie et la capitale de l'oblast d'Irkoutsk, en Sibérie. Sa population s'élève à 575 817 habitants en 2008.

Irkoutsk s'étend au pied du massif du Saïan oriental, au confluent des rivières Irkout et Angara. Elle est située à 66 km à l'ouest du lac Baïkal. L'Angara qui a une largeur de 580 mètres à cet endroit est traversé par un pont suspendu. La rivière Irkout, dont la ville tire son nom, est un petit cours d'eau, qui se jette dans le fleuve juste en face de la ville.  Irkoutsk se trouve dans une région de collines couvertes de taïga, paysage typique de la Sibérie orientale, qui s'oppose à la steppe ouverte et plate qui caractérise la Sibérie occidentale.

Selon le plan prévisionnel d'Irkoutsk la ville doit fusionner avec les villes industrielles satellites Chelekhov et Angarsk pour former une agglomération de plus d'un million d'habitants.
   



 
      A partir d’Irkoutsk, nous voilà désormais au cœur de la Sibérie profonde. Une Sibérie dont nous allons découvrir les secrets intimes en explorant ses cieux les plus lointains. Pour vivre cette aventure, nous décidons de commencer par un peu de tourisme autour du lac Baïkal. Ce lac un peu mythique qui, pour nous européens des latitudes tempérées, évoque des températures à vous glacer l’échine, et des troïkas qui glissent sur la neige.
     
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  En cette fin octobre Irkoutsk attend les premiers flocons. Ceux-ci ne sont visiblement pas au rendez-vous, ni pressés de tomber. Ils accordent un léger répit que les indigènes apprécient sans doute. Mais le mercure, lui, indique tout de même – 3° C, en attestant que nous sommes déjà dans l’antichambre d’un grand frigo…
 
     Nous prenons allègrement les commandes de nos avions, content d’y trouver chacun une passagère pour nous tenir compagnie. Ah, le Stinson ! Ce vieil oiseau qui nous a déjà donné tant de satisfactions dans les turbulences de nos raids. Cet appareil tranquille mais têtu, endurant, qui pétarade tout ce qu’il sait au démarrage, capable de vous emmener par-dessus des Andes et de se poser sur des terrains perdus.

     Nous décollons en piste 12 après un roulage de courte durée. Le ciel est moucheté de petits nuages sans aucune agressivité, la visibilité est bonne, nos moteurs ronronnent comme de petits chats caressés dans le sens du poil. Cap sensiblement au 040 avec un léger vent traversier qui nous impose une petite correction de dérive. Nous prenons une altitude de sécurité de 3500 pieds, avec une marge au-dessus du relief.

 

     
 

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        Dans cette région, les paysages deviennent de plus en plus vallonnés au fil des miles nautiques. Cette campagne sibérienne, dans le périmètre d’Irkoutsk, ne remportera pas la palme dans un concours de photographie touristique, mais elle parvient tout de même à rompre la monotonie. Le regard intéressé de nos passagères en direction du paysage en est la preuve.
   

 

     
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   Touch and Go à UBKC
 
     Petit à petit les nuages se soudent pour laisser place à quelques bancs de brume qui iront en s’épaississant. Pile sur notre route, un terrain isolé, Vitus (UBKC), nous fait un clin d’œil pour un simple "touch".
  
    Une seule piste en gravier, relativement courte, perdue au milieu d’une zone forestière nous recommande la prudence. Oldfil, le premier sur les lieux, pousse sur le manche et descend au ras des pâquerettes pour remettre aussi les gaz. Oldclic lui emboîte le pas, pour se retrouver bientôt en pleine montée, nez à nez avec son compagnon, en train de négocier un 360°, concentré sur les prises de vues de cet aérodrome d’opérette qu’il est en train de fixer sur la pellicule. Un petit coucou au passage, et nous repartons en direction du nord-est, vers Kofi (UBKF) notre destination du jour.

 

Approche et TOUCH de OldFil :

 
 
     

 

Approche et TOUCH de OldClic :

 
 
     
     
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    Après cet épisode, nous filons tout schuss, craignant que le brouillard nous rende l’approche sur Kofi délicate. Finalement, la visibilité restera à peu près décente jusqu’au bout. Nous survolons quelques hauteurs boisées avant de déboucher sur une vaste dépression où UBKF se prélasse, dans un isolement presque total. Une sorte de bout du monde, prélude à tous ceux qu’il nous reste à découvrir jusqu’au détroit de Behring.
 
    C’est en piste 07 que nous sommes attendus, sur un terrain où la radio ne se traite que par auto information. Et là, nous découvrons un de ces endroits abandonnés, un aérodrome quasiment anonyme, loin de tout, ravitaillé par les corbeaux… Ce jour-là, l’idée que nous étions nous-même les corbeaux, nous a effleurés !

 

Approche et Complet de OldFil :

 
 
 En base du terrain, OldClic en Finale  En finale  Atterrissage

 

Approche et Complet de OldClic :

 
 
 

 

     
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 C’est un brin de tourisme que nous nous offrons dans la région du Baïkal. Nous découvrons par exemple que le grand fleuve Lena, avant de remonter vers le nord,  prend sa source non loin de notre escale à Kofi (UBKF), dans un périmètre aujourd’hui classé réserve naturelle.
   
    Pour cette étape, nous allons poursuivre nos tribulations aux commandes du Junkers W84, ce vétéran de la construction aéronautique allemande, vieil habitué de la Sibérie soviétique dont il connaissait naguère les moindres recoins. Par ici, il est encore regardé comme un avion fétiche.
  
     Dans l’intervalle de cette courte escale, le beau temps s’est installé pour de bon, avec de légères écharpes de brumes dans le lointain. Mais le froid est arrivé sans crier gare, la chute vertigineuse du thermomètre aux alentours de -20° C attestant qu’il ne s’agit pas seulement là d’une température ressentie. On chausse les moufles pour se protéger de l’onglée, et dans un geste qui tient du réflexe, on pousse le chauffage à fond.

     
 

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          Décollage sur la courte piste 07, et nous voici sur la route de Nizhneangarsk – difficile de trouver consonance plus russe que celle-ci -, UIUN, que nous atteindrons en fin d’après-midi.



         Entre-temps, sur un cap sensiblement au nord-est, nous survolons des paysages photogéniques où des collines musclées se disputent l’horizon avec d’autres reliefs aux sommets encore plus audacieux. Le nom de ces hauteurs serait presque facile à deviner : les Monts Baïkal…
 
     
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OldFil aux commandes

 
                   Complet à  Vasilechitch

 

           Au passage, nous repérons un tout petit terrain encaissé, Vasilechitch, sur lequel nous décidons de faire un arrêt pipi. Quand on se retrouve nez à nez avec la piste 18, littéralement posée au fond d’un trou, on se demande si cet aérodrome n’est pas un parc d’attraction ! Excellent en tout cas pour tester nos talents de pilotes casse-cou. Nous y effectuons un complet, un peu comme des cascadeurs enrôlés sur le tournage d’un film d’action et d’aventures.

 

Approche et TOUCH de OldFil :

 
 
     

 

Approche et TOUCH de OldClic :

 
 
     
 Nous repartons presque dans la foulée pour rejoindre notre terminus du jour.  

     
 

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      Après avoir franchi les crêtes et cheminé dans des vallées relativement étroites, tourné en direction de l’est, nous débouchons enfin sur les rives du lac Baïkal. Quel panorama superbe ! Cet immense plan d’eau, qui commence à s’engourdir avant d’hiberner définitivement pendant de long mois, s’étire tout en long, enchâssé dans un écrin de montagnes.
 
   

 

     
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 Complet à Nizhneangarsk (UIUN)
 

     Nous mettons le cap au nord pour voler vers notre destination. Sur notre gauche, de hautes falaises se précipitent dans les eaux déjà sombres du Baïkal. A cette heure, entre chien et loup, cette contrée prend, dans la lumière blafarde, des allures de pays de légende.

La tour nous donne bientôt une autorisation d’approche main gauche – difficile de faire autrement compte tenu du relief - pour la 22. Nous posons nos roues alors que le ciel s’éteint et que les feux de l’aérodrome s’allument. Il fait -16° C !



Approche et TOUCH de OldClic :

 
 
    Vent arrière  Finale


Approche et TOUCH de OldFil :

 
 
   Vent arrière  Virage en base

 

     
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La Galerie des clichés de l'étape : 1ère Partie
 
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La Galerie des clichés de l'étape : 2ème Partie
 
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