Nizhneangarsk - Rock Island Airport
 

 

 

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Nizhneangarsk (en russe: Нижнеангарск) est une commune urbaine et le centre administratif de Severo-Baykalsky District de la République de Bouriatie, de la Russie, situé à l'extrémité nord du lac Baïkal, à 23 kilomètres (14 milles) au nord de Severobaïkalsk. Population: 5595 habitants (2002) .

La ville a été fondée en 1643 par l'explorateur russe Semyon Skorokhod. A l'origine appelé Verkhneangarsk (Верхнеангарск), un fort a été construit ici par Vassili Kolesnik en 1646. Nizhneangarsk est l'emplacement de l'aéroport Nizhneangarsk, avec des vols à Oulan-Oude et Irkoutsk. Dans les années 1970, il était prévu de faire de Nizhneangarsk le siège de l'extrémité ouest du lac Baïkal Amour Mainline, mais  avec ce terrain marécageux, il était difficile de construire de grands bâtiments. De ce fait, le siège a été déplacé vers le sud jusqu'à Severobaïkalsk.
   

Aéroport - UIUN
 
       A Nizhneangarsk, la nuit s’est refermée sur nous. Nous nous glissons sous la couette, pour bientôt rêver que nous sommes entourés de troïkas qui glissent sur la neige dans un bruit de grelots. La neige, oui, c’est certain, nous l’attendons, presque avec impatience…
     
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     Pourtant, lorsque le jour se lève, timide, vers les 7h du matin, elle n’est pas au rendez-vous. Dommage ! Nous sommes, il est vrai, un peu déçus. Le ciel, têtu, semble vouloir se complaire dans le grand bleu.


   A notre grande surprise, c’est même une sorte de redoux qui nous attend au pied du lit. A peine croyable… Il fait ce matin -8° C, moitié moins que la veille au soir. Serait-ce l’été indien de la Sibérie centrale ?
     A 7h 30, nous voilà installés derrière les volants de nos Goose 21, l’avion mixte que nous comptons bien utiliser en mode hydravion pour aller voir d’un peu plus près les eaux noires du lac le plus profond de la planète. Ressentir les abysses sous la quille de nos navires aériens n’est pas une expérience donnée à tout le monde !

     
 

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  Décollage prévu en 22, mais voilà que OldClic doit se diriger à l’estime pour cause de pare-brise en partie gelé. En ce début d’étape, le dégivrage de son Goose a eu le mauvais goût de tomber en panne !
   

     
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   Tant pis ! Les horaires de FAUVE AVIATION sont stricts, et comme au bon vieux temps de l’Aéropostale, on continue coûte que coûte. Dans ces cas-là, on fait comme papa qui montait dans son automobile à l’aube d’une journée d’hiver frileuse et engourdie : on sort le chiffon de la boîte à gants, et on essuie ce qu’on peut. Quitte à subir quelques traces douteuses devant les yeux tout au long de l’étape !
Une manie de pionnier en quelque sorte.

   On laisse derrière nous la zone marécageuse mitoyenne de Nizhneangarsk, et on pique quasiment plein sud. Le survol du lac Baïkal au petit matin restera certainement comme l’un des points forts parmi les grands moments vécus sur l’ensemble de nos raids. On se sent loin de nos bases, perdus dans l’immensité sibérienne, avec un gigantesque puits à ciel ouvert sous nos ailes. Autour de nous, les montagnes semblent sortir tout droit d’un roman de Tolstoï.
 

     
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  Pause dans l'anse de Maksimikha
     Avant de quitter définitivement le lac, nous prenons contact avec sa surface dans l’anse de Matsimikha, juste au sud de la presqu’île de Swjatoj Nos. Pas le temps cependant de s’attarder pour une partie de pêche. Nous reprenons les airs pour suivre le rivage oriental jusqu’au delta de la rivière Selenga.
  


     
 

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    De là nous mettons cap au sud-est pour rentrer au-dessus des terres et rejoindre Selenginsk, UBKI, un petit aérodrome divisé en deux zones, avec un ponton pour les hydravions, et une piste 15/33 pour les zincs ordinaires, ceux qui ont des pattes. Mon tout est hébergé par un îlot, pile au milieu de la rivière.
 



     
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   Complet à  Rock Island Airport
 
    Histoire de faire honneur à ces belles installations, inattendues en ces terres lointaines, nous venons stationner sur l’eau, près du ponton, le temps d’une photo souvenir. Après cette courte pause, un nouveau décollage, suivi d’un tour de piste, nous amène à nous reposer en 33 afin de clôturer l’étape sur la terre ferme.
Ici, nous quittons le Goose pour monter dans un autre appareil. Le rythme effréné de FAUVE AVIATION ne se dément pas !

 

Approche de OldFil :

 
 
     

 

Approche d'OldClic :

 
 
     
   

     
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La Galerie des clichés de l'étape
 
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