Kadala - Dongshan
 

 

 

 

     Les tribulations de deux – faux - Chinois en Chine… Vous connaissez ? Non ! Alors, voilà l’occasion ou jamais de suivre une courte épopée qui aujourd’hui, en ce dimanche 29 novembre, va nous mener jusqu’à Dongshan (ZBLA) dans le vieil empire céleste.

   
Ville de KADALA
 
 
      Les deux Chinois, vous l’auriez deviné, c’est nous ! Les deux pingouins de FAUVE AVIATION qui s’apprêtent à manger bientôt du riz avec des baguettes dans un coin perdu du nord de la Chine. Un saut de puce hors du territoire russe pour cause de pauvreté de la population en aérodromes fréquentables dans les parages. A force de courir de lièvre asiatique, nous nous sommes rapprochés à jet de pierre de la frontière chinoise. Nous allons la franchir allègrement, avec, bien entendu, de très officiels visas en poche. En consultant les cartes, on note, d’un œil un peu fasciné, que la frontière mongole n’est pas très loin non plus.

 
    
     
 
 

 

 

     Les deux Chinois, vous l’auriez deviné, c’est nous ! Les deux pingouins de FAUVE AVIATION qui s’apprêtent à manger bientôt du riz avec des baguettes dans un coin perdu du nord de la Chine. Un saut de puce hors du territoire russe pour cause de pauvreté de la population en aérodromes fréquentables dans les parages. A force de courir de lièvre asiatique, nous nous sommes rapprochés à jet de pierre de la frontière chinoise. Nous allons la franchir allègrement, avec, bien entendu, de très officiels visas en poche. En consultant les cartes, on note, d’un œil un peu fasciné, que la frontière mongole n’est pas très loin non plus.

 

 

    Nous décollons de Kadala en piste 29, aux commandes de nos Beechcraft 1900. Le ciel est clément, les cumulus sont timides et, en ces lieux, la température n’est pas trop frigorifique pour la saison. La neige, néanmoins, tapisse le sol.

     
 

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          Nous nous installons rapidement à l’altitude de 7500 pieds, avec une marge largement suffisante au-dessus du relief. Nous adoptons un rythme de croisière assez  rapide, car il y a tout de même 300 Nm à parcourir.
 
   
 

 

      Bercés par le ronron de notre vitesse de croisière, nous survolons un paysage de collines fatiguées et de vallées discrètes. Pour rompre cette monotonie, nous décidons une escale technique, surtout poussés par la curiosité de voir à quoi ressemble l’aérodrome de Krasnokamensk (UIAE).

 
 

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Escale technique à Krasnokamensk
 
          En dessous de nous, les nuages semblent toutefois se complaire dans le rase-mottes. L’approche et l’atterrissage à UIAE promettent quelques sueurs froides… Et c’est en effet dans une hasardeuse navigation à l’aveuglette que nous entamons la descente vers le terrain. Un œil sur le badin, l’autre sur un pare-brise bouché de gris, et le troisième (celui du copilote) sur la carte du GPS, nous négocions un finale plutôt casse-gueule de la piste 35. Fort heureusement, tous les bouddhas le l’Asie profonde sont avec nous. Nous réussissons à nous poser in extremis à Krasnokamensk, en épongeant la transpiration qui nous perle sur le front.
  
 

 

     
 

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      Nous repartons sans attendre, cette fois en direction la frontière pour de bon. Nous traversons cette ligne de démarcation symbolisée par la rivière Argun qui, non loin de là s’unit à la rivière Schilka pour former l’Amour, ce grand fleuve frontière, théâtre de conflits incessants, longtemps disputé entre Russes et Chinois à travers l’histoire. Ce majestueux cours d’eau n’a visiblement pas le nom de l’emploi ! Sur les rives de l’Amour, on a souvent fait la guerre…


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  Quoi qu’il en soit, nous voilà dans le périmètre d’une sagesse en principe séculaire. Les considérations religieuses n’étant pas inscrites sur notre feuille de route, nous faisons seulement quelques prières auprès du dieu météorologie. Notre bible à nous, c’est le bulletin du même métal. Et celui-ci nous dit qu’aujourd’hui, au-dessus de la Chine septentrionale, c’est le ciel qui s’assagit.

 

     
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    Complet à  Dongshan
 Mais les brouillards bas persistent. L’ILS de la piste 27 de Dongshan ne sera donc pas du luxe. Visibilité annoncé : ½ NM. Allez donc distinguer les marqueurs de piste avec ça ! Aidés par nos instruments, nous atterrissons cependant sans mal, heureux de fêter cette fin d’étape en l’absence de chinoiseries aéronautiques.

 

Courte finale et atterrissage de OldClic :

 
 
     

 

Atterrissage et roulage de OldFil :

 
 
     

  Engoncé dans les brumes, le jour décline. Nous passerons donc la nuit ici. Nuit de Chine, nuit câline… nuit… Nous n’en dirons pas plus sur notre emploi du temps nocturne !  
 

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La Galerie des clichés de l'étape
 
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