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Dongshan - Ignatyevo |
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L'aéroport de Dongshan est situé à la périphérie de la ville de Hailar, située au nord-est de la région autonome de Mongolie-Intérieure en Chine. Elle est située à une centaine de mètres d'altitude. En 2001, sa population était estimée à 209 294 habitants. Elle est le chef-lieu du district de Hailar, qui dépend de la ville-préfecture de Hulunbuir. On y parle le dialecte de Hailar du mandarin, mais également la langue évenque, un peuple nomade qui vit dans la région d'Hulunbuir. |
Ville de Hailar
La Chine ne restera qu’une parenthèse dans notre raid Sibérie. Après une nuit de folies (eh oui !), nous quittons la ville d’Hailar, aérodrome de Dongshang, de bon matin. Sous ces latitudes, le soleil de décembre est éphémère et les journées ne durent que quelques heures. Encore 300 NM à parcourir avant d’atteindre Blagoveshensk (les encyclopédies ne s’accordent pas toujours sur l’orthographe de ce nom). La ville est construite sur les rives de l’Amour (toujours lui), de l’autre côté de cette grande boucle qui sépare la Russie de la Chine du nord. Le King Air 350 sera le bienvenu pour abattre cette distance. |
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 Hailar Aiport |
Et que dit la météo ?... Elle nous dit que le ciel est dégagé en altitude, mais que des brouillards persistants traînent au ras du sol, une véritable moquette de coton qui, espiègle, nous bouche à visibilité au décollage comme à l’atterrissage. Elle nous conseille également de coiffer nos chapkas et de chausser nos moufles. En effet, il fait -22° C, et nous claquons des dents rien qu’à la lecture du thermomètre. Et encore, nous disent quelques petits malins qui résident ici à l’année, ça pourrait être pire ! |
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Un petit roulage d’à peine quelques dizaines de mètres et nous voici alignés en piste 09, presque dans l’axe de notre route, avant de décoller avec un vent arrière si léger qu’on pourrait imaginer voir les fumées monter tout droit vers le ciel. A condition toutefois de les distinguer, lesdites fumées, à travers ce rideau opaque...
Vraiment, ce n’est pas aujourd’hui que les mouettes feront du vol plané dans le lit du vent. Un bouddha bien intentionné nous souffle d’ailleurs à l’oreille que dans ce périmètre très continental, il n’y a pas la plume d’une seule de mouette à des lieues à la ronde. La remarque semble pertinente !
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Voler dans la lumière au-dessus d’un tapis de brouillard est assez exaltant. On se croirait parmi les dieux de l’Olympe. Heureusement, car sous nos ailes, il n’y a pas grand-chose pour nourrir la rétine. Toujours des collines paresseuses à perte de vue. |
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Nos King Air ont tout de même mangé du lion. Les miles nautiques défilent rapidement, si bien que nous sommes tout surpris d’entendre sonner l’heure de la descente. Mais juste au-dessus du plancher des vaches, la brume ne veut pas en démordre. Par chance, UHBB est équipé d’un ILS en piste 36. C’est donc en pur IFR que nous négocions l’approche sur Ignatyevo, l’aérodrome de Blagoveshensk. A peine le temps d’entrevoir le fleuve que nous nous retrouvons en courte finale, les yeux grands ouverts pour ne pas rater le seuil de piste. |
Approche de OldClic :
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Approche de OldFil :
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Pour terminer, la routine habituelle. Nos avions partent entre les mains des équipes techniques, et nous faisons le point sur notre itinéraire. Nous avons parcouru 6166 NM (11420 km) depuis Marseille, et il nous reste 3698 NM (6849 km) avant d’atteindre le détroit de Béring. A partir de maintenant, l’Extrême-Orient sibérien devient notre terrain de jeu. |
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La Galerie des clichés de l'étape
