Zonalnoe-Okha
 

 


Ville de Dorozhnyy

Dorozhnyy située au cœur de l'île de Sakhaline. L'île de Sakhaline s'étend sur une superficie de 76 400 km2. Elle est baignée par les eaux de la mer d'Okhotsk à l'est. Sa côte occidentale est séparée du continent asiatique par le détroit de Tartarie (mer du Japon). Son extrémité sud est séparée de l'île d'Hokkaidō par le détroit de La Pérouse. L'île a une forme très étirée dans le sens nord-sud si bien que plus de 8 degrés de latitude séparent ses extrémités méridionale (cap Crillon) et septentrionale (cap Élisabeth). Sa longueur est de 948 km tandis que sa largeur varie entre 6 km et 160 km selon la latitude. La côte sud-orientale est échancrée par une large baie, la baie Patience.

Le relief de l'île est différencié et complexe. Tandis que le centre et le sud de l'île sont montagneux, le nord de l'île est occupé par une plaine. La partie centrale de l'île est dominée par deux grandes chaînes de montagne parallèles. La chaîne orientale, la plus haute, culmine à 1 609 m au Mont Lopatine, plus haut sommet de l'île, tandis que la chaîne occidentale culmine à 1 325 m.

   

 

 

 

 

 

 

Au parking

   A peine avions nous foulé le sol de Sakhaline que nous étions entrés de plein pied dans un sympathique programme touristique. Maintenant que nous sommes presque pile au centre géographique de cette grande île, plutôt que de filer plein nord vers notre escale suivante, Okha (UHSH), nous votons à l’unanimité pour un nouveau détour récréatif.

  Celui-ci nous amènera d’abord à Nikolaievsk na Amur (UHNN), situé sur le continent, dans l’estuaire du fleuve Amour. Ce grand cours d’eau de la Sibérie orientale avec lequel nous entretenons, depuis plusieurs étapes, de véritables relations sentimentales. Une palpitante partie de cache-cache entre lui et nous.

   
 
 
  
         Nous partirons cap au 350, rectifié entre le 340 et le 348 à mesure de notre progression, aux commandes de nos Junkers W34, un avion suffisamment lent pour apprécier les belles perspectives côtières et montagneuses qui s’offriront à nous. Une fois encore, nous allons faire une moisson de belles images.


 

 
Notre altitude variera entre 2500 et 4500 pieds tout au long de cette étape, mais le survol assez fréquent de zones maritimes nous évitera de faire suffoquer nos moteurs dans des grimpettes exténuantes.

L’axe de piste de notre point de départ pointant pratiquement dans la direction de notre route (piste 34), nous décollons droit avant sans trop nous soucier de la dérive très minime imposée par un vent traversier des plus légers.
Il y a aussi de la brume, un voile pas bien méchant il faut le dire, mais qui va nous changer de la remarquable visibilité dont nous avons bénéficié les jours précédents.
 
           
 
   
 
          Et nous voici clopin-clopant, dans les airs, à bord d’avions un peu asthmatiques qui donnent l’impression de toussoter à chaque tour de vilebrequin. Sous nos ailes, la beauté du décor ne se dément pas. Enveloppé dans la brume, il se pare même d’un charme assez mystérieux qui rend ce bout du monde encore plus féerique.

          Nous traversons le Détroit de Tartarie en son point le plus étroit pour gagner les rives continentales, sauvages et découpées.
   
 
 

 

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Touché à Nikolaivesk

    A UHNN, nous ne ferons qu’un simple "touch". Quel souvenir néanmoins garderons-nous de ce lieu captivant, voire fascinant ! L’Amour se glisse le long d’une grande falaise avant de se précipiter dans la mer, et la magie de cet endroit vous laisse une impression de jamais vu. Sur le rivage opposé, le petit aérodrome de Nikolaivesk semble surveiller toute la région alentours, comme la sentinelle de l’une des extrémités de la planète. Et pourtant, nous ne sommes pas encore au bout du raid.


       
                  
 
 
Nos impressions dans ce secteur sont d’autant plus fortes que la neige est désormais de la partie. Elle tombe à gros flocons, le label "Made in Sibérie" étant inscrit sur chacun d’entre eux.

 






 


Nous repartons immédiatement, après avoir effleuré la piste 11 dont l’autre bout (côté du seuil 29) offre l’apparence d’un véritable tremplin. Cap sensiblement à l’est, nous traversons de nouveau le détroit dans la tempête, avec des vents qui petit à petit se renforcent. A travers les bourrasques et la brume, le grand spectacle d’un enchevêtrement d’anses, de caps et de promontoires se déroule devant nous. Et ce, dans une sorte de purgatoire polaire qui vous fait courir des frissons le long de l’échine.

          

 

 

 

 
 
   Cette ambiance ne nous quittera plus jusqu’au bout. Les brumes iront même en s’épaississant. Mais il nous restera suffisamment de visibilité pour négocier une finale quasiment directe sur la piste 13 de UHSH, à contre QFU. Réduction totale des gaz, car ces Junkers sont décidément de véritables plumes qui semblent ne jamais vouloir redescendre sur terre. Éviter les rebonds à l’atterrissage représente un tour de force.
 

Approche d'OLDCLIC

    
     

 



Approche d'OLDFIL

     
   
 
 
Après ces joies et ces émotions, nous allons prendre le temps de préparer notre traversée de la mer d’Okhotsk à destination de… devinez… l’aérodrome d’Okhotsk lui-même.

A suivre….
 
     


La Galerie des clichés de l'étape
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