Okha - Okhotsk  

 

    

Okha (en russe : Оха) est une ville de l'oblast de Sakhaline, en Russie, et le centre administratif du raïon Okhinski. Elle est située à 740 km au nord de Ioujno-Sakhalinsk. Sa population s'élève à 26 388 habitants en 2008. Du pétrole a été découvert sur le territoire de l'actuelle ville d'Okha en 1880, ce qui a marqué la naissance de la localité, qui a d'abord porté le nom d'Okhe puis Okha. Dans le dialecte local, ce nom signifierait « mauvaises eaux ». L'essor de l'industrie pétrolière a commencé en 1923, au moment de l'occupation japonaise (1920-1925). En 1938, Okha a obtenu le statut de ville.

Située près de la capitale de l'oblast de Sakhaline, Okha est un centre de l'industrie pétrolière et gazière et le point de départ de l'oléoduc vers Komsomolsk-sur-l'Amour. Rosneft exploite 3 000 forages dans la région. Cette activité inquiète les défenseurs de l'environnement, en raison des rejets de boues de forage et de l'état des oléoducs.

Les autres activités économiques sont une centrale thermique, le travail du bois, la construction, l'industrie agroalimentaire.

   

 

 

 

 

 

 


     Avant de quitter l'île Oldclic et OldFil profitent de deux jours de break, pour visiter le nord de l'île.  Avec  moins vingt degrés Celcius  au thermomètre, la circulation routière sur une bonne couche de neige glacée ne pose pas de problème majeur. Mais dans quelques semaines, ici même, ça sera une autre paire de manches. Cette photo a été prise près de Okha, dans le nord de l'île de Sakhaline, et donne une idée de ce que les routes peuvent être en Russie, quand la neige commence à fondre. Source .

     Les étapes se suivent et ne se ressemblent pas. Après le festin panoramique des dernières étapes, il va falloir aujourd’hui nous contenter de la portion congrue. La traversée de la mer d’Okhotsk, à destination de l’aérodrome du même nom, ne risque malheureusement pas d’offrir les mêmes attraits que ceux qui nous ont été accordés par les paysages survolés au cours des journées précédentes.

      Et pourtant, il faut s’y résoudre, étant donné que nous sommes désormais arrivés aux limites septentrionales de l’île de Sakhaline. C’est donc aux commandes de deux avions rapides, des Beechcraft KingAir 350, que nous nous allons poursuivre, toujours plein nord, pour atteindre les rives continentales opposées. 

   
 
Nos Beech King Air 350 et deux ANTONOV au parking
   

      Nous décollons de la 31 dans une tempête de neige, avec une visibilité qui a pour nom "bouchée de chez bouchée", alors que le ciel roule de gros nuages difformes et inquiétants. Pour être tranquilles, et éviter en permanence de voler dans un coton épais et envahissant, il va falloir rapidement monter à 8500 pieds, un poil au-dessus de la couche.
 
   
    C’est donc dans des conditions IFR, ou similaires, sur un rythme de croisière monotone digne d’un avion de ligne que nous allons brûler les miles nautiques un à un, à la vitesse approximative de 230 kts.
   
    Autant vous dire que sur ce parcours, la radio ne chôme pas. En regard de cet environnement, aller trouver d’autres distractions que le papotage ! Conversations qui, comme d’habitude, auront un point d’intérêt central et commun : l’aéronautique et la simulation de vol. Vous l’aviez certainement déjà deviné.

                      
 

 

 
 
 

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     Par chance, le ciel s’éclaircit pour bientôt laisser place à du grand bleu, sans la moindre petite trace de nuage. Sous nos ailes, la mer, verte et froide, assez inhospitalière à l’évidence, s’étale d’un bout jusqu’à l’autre de l’horizon. Brrrr… Personne ne voudrait entendre les moteurs tousser et expirer au-dessus de ce bouillon glacé.

    Nous nous sentons un peu comme des naufragés en quête d’un refuge sur une terre providentielle. On attend le mirage… Mais ici, il ne faut pas croire qu’il va prendre la forme d’une île chimérique plantée de cocotiers !

                         
   

       Le relief de la côte nord de la mer d’Okhotsk, qui se dessine enfin dans le pare-brise, nous redonne le moral. Instantanément, nous sommes d’humeur plus optimisme. UHOO, qui se trouve à deux pas du rivage, est en vue pour une approche en piste 03, à contre QFU en raison de la faiblesse des vents qui soufflent sur la région.

Approche d'OLDCLIC

    
     

 


Approche d'OLDFIL

     
     

Oldclic au roulage, et Oldfil à l'atterrissage

 
 
Le King Air est une brave machine, obéissance et docile, qui nous dépose rapidement au pied de la tour. Là, un contrôleur local nous délivre un diplôme de courage. La vodka, aujourd’hui, nous l’avons bien méritée. Elle nous brûle un peu le tuyau en passant, mais nous chauffe autant le corps que le cœur !   
 
     


La Galerie des clichés de l'étape
 
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