Narimanovka - Kokchetav Trofimovka

 

  Kostanay (Kazakhstan: Қостанай, Koustanaï) est une ville située dans la partie nord du Kazakhstan au bord de la rivière Tobol.  Kostanay compte 225.0000 habitants.  C'est la capitale de la province de Kostanay.  

Kostanay est riche en objets d'un patrimoine historique et culturel.  Le centre régional comprend les sunnites musulmans mosquée, le bâtiment de l'administration régionale, l'Université d'Etat de Kostanay, Altynsarin musée régional de la mémoire, le Kazakh théâtre, la Place Centrale, et de la gare.
 

 
      Kostanay Airport (aéroport Narimanovka) est l'aéroport de Kostanay, au Kazakhstan (IATA: KSN, l'OACI: UAUU).
 

    Pistes de l'aéroport peuvent  accepter les avions Tu-134, Tu-154, An-22, Il-86 de Boeing et certains avions de ligne. Depuis l'aéroport, il y a des vols réguliers et charter à  destination de de nombreuses villes du Kazakhstan, de nombreuses ex-républiques soviétiques, de l'Allemagne (Francfort et Hanovre), les Émirats arabes unis, Turquie, et d'autres pays.
 
 
 
 
     Voici la treizième étape… On ne sait trop, avant de mettre en route, si elle nous portera bonheur, mais nous sommes fins prêts pour partir à la rencontre des bancs de brume annoncés par la météo.  Aujourd’hui, un avion local est à l’honneur : l’Antonov-26, puissant turbopropulseur, qui doit nous emmener là où les canards sauvages n’osent même pas mettre une plume. Car, si vous aviez entendu parler de Kokchetav auparavant, c’est que votre culture générale et vos connaissances géographiques terrestres sont très au-dessus de la moyenne !
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  Nous démarrons les moteurs dans un véritable concert de turbines, et nous attaquons le roulage vers la piste 17 de Kostanay à la manière d’une clique qui braille du cuivre et du clairon en tête d’un défilé militaire. Quel beau bruit ! Profond, caverneux, et cependant mélodieux. De quoi faire peur aux volatiles qui seraient tentés de venir se faire hacher menu par nos hélices.



 

 

   
 
    Nous décollons en file indienne, pour pendre immédiatement un cap sensiblement plein est. La brume est effectivement au rendez-vous, mais nous montons rapidement vers le niveau 85 pour trouver un coin de ciel pur et dégagé, d’un bleu immaculé. Là-haut, pilotes et machines sont heureux. Dans cette immensité azur, personne ne vient nous déranger.
En bas, tout en bas, on ne voit pas grand-chose. Et même si l’on pouvait voir jusqu’au sol, ce serait de toute façon pour voir et s’apercevoir qu’il n’y a, encore une fois, rien… à voir ! Quelques villes, quelques lacs, pas de quoi faire sombrer le plus consciencieux des guides touristiques dans le surmenage, mais plutôt largement de quoi le condamner au chômage.

 

   
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    A bord de nos Antonov, veille tradition militaire soviétique oblige, nous avons du personnel qualifié : radionavigateur, ingénieur radar, entre autres… Cette contrée est encore surveillée, et truffée de zones naguère sensibles.

    Avec FAUVE AVIATION toutefois, l’heure n’est pas à débusquer l’ennemi, ni de faire cracher les sulfateuses. Nos spécialistes embarqués passent plutôt du bon temps à admirer le paysage à travers leurs gros hublots privés, véritables fenêtres panoramiques suspendues au-dessus du vide. Mais pour des yeux curieux, même si le paysage survolé n’est pas mirobolant, voilà malgré tout de quoi maudire cette satanée brume qui s’accroche à nos semelles, à nos ailerons et à nos tubes de pitot
   
 
   
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Quoi qu’il en soit, avec FAUVE AVIATION, les raids réservent toujours des surprises. Involontairement, OldFil actionne un bouton dérobé sans se douter qu’il va, dans la seconde qui suit, perdre du poids. Voilà que son Antonov largue toute sa cargaison, et sème gaiement un lot complet de caisses étiquetées qui s’égrènent dans les airs, tel un régiment de parachutistes sautant dans l’inconnu avec un ordre de mission classée "Importance Haute" en poche.
 
 
   
Le spectacle est aussi surprenant que saisissant. En bas, y en a qui doivent se dire : "C’est une livraison, un opération humanitaire, ou bien de la propagande ?".
Au passage, OldClic qui n’est pas très loin derrière, manque de s’en prendre une ou deux à travers le pare-brise, mais ces "torpilles" flottantes ont le bon goût de passer juste à côté ! OldYann, de son côté, esquive d’un revers habile et prudent des gouvernes, tout en s’épongeant le front pour avoir connu le danger de si près. Qu’y avait-il dans ces containers ? Nul, probablement, ne le saura jamais…
   
 

 

     
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On se rapproche de notre destination, toujours en apnée au milieu des nappes de brume. Nous sommes attendus en piste 02, mais nous commençons à redouter la visibilité en finale, médiocre, très probablement. Que ferons-nous si nous n’y voyons goutte ?
 

Craintes vite balayées cependant. Car ici, au bout de nulle part, il y a, figurez-vous, des ILS sur les deux QFU de la piste principale !! Si, si…, on ne vous raconte pas de blagues. Dans ces conditions l’arrivée est simple : on passe direct en base, on négocie le dernier virage, on attrape le LOC, on capture le GLIDE, et le tour est joué.

Un vrai plaisir. D’autant que cet aérodrome, mine de rien, est très accueillant !

 

 Approche d'OLDFIL

     
     


Approche d'OLDYANN

     
     

 

Approche d'OLDCLIC

    
     

 

     
 

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La Galerie des clichés de l'étape
 
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