| Raid Afrique - Etape 16 : Jinja - Mwanza |
Escale de courte durée dans la succession des étapes, Jinja fut malheureusement une pause informatique forcée pour cause de crash système de l’un des PC de l’équipage. Deux semaines d’arrêt ! Windows XP devenu totalement sourd et muet, nos aventures aériennes n’ont trouvé le salut que dans le reformatage du disque dur, et la réinstallation complète de la configuration. A l’avenir, une image fantôme sera toujours prête dans les répertoires de secours…
Après ce regrettable contretemps, le C47 n’attendait qu’un signe du CPU pour repartir.
Le grand moment est enfin arrivé… Nous allons basculer sur le verso de la planète !
Nous grimpons dans l’appareil bien décidés à fêter dignement l’évènement. Avec, bien entendu, une bouteille de champagne au frais.
L’orage est passé, mais là-haut dans le ciel les nuages sont quand même réunis en assemblée. Ils doivent sans doute discuter teneur en vapeur d’eau, et autres considérations techniques sur les vents.
Nous décollons au-dessus d’un rivage joliment découpé. Le Lac Victoria, grande mer intérieure de l’Afrique, défile sous nos ailes en tenue de gala.
L’élégance est de circonstance… A peine quinze minutes après notre départ, la latitude du GPS perd définitivement le nord pour prendre le sud comme nouvelle référence. Nous sommes pile au-dessus de l’équateur, gentiment bercés par de légères turbulences.
C’est de tradition… Comme à minuit un jour de l’An, tout le monde s’embrasse. Nous changeons d’hémisphère, et brutalement nous entrons dans une autre saison !
Pour quelques-uns de nos passagers, il s’agit d’un baptême. Nous aurions pu, comme autrefois sur les grands transatlantiques, sortir le décorum, habiller le Captain en Neptune tenant en sa main un trident, et le copilote en cupidon, histoire de bénir les "bleus" dans un tourbillon de folie.
Nous nous contenterons d’une coupe et d’un cigare… Pendant que le pilote automatique fait le boulot.
Austral désormais, le vol se poursuit calmement. Bientôt le survol de la grande île d’Ukerewe, et les côtes sud du Lac Victoria.
Entre-temps nous avons franchi la frontière de la Tanzanie. Mwanza, balisé par tandem VOR – NDB, nous accueille avec bienveillance. Approche plan-plan, finale de routine, kiss landing en prime, s’il vous plaît, on ne voit pas ce qui aurait pu nous arriver de mieux.
Après ce regrettable contretemps, le C47 n’attendait qu’un signe du CPU pour repartir.
Le grand moment est enfin arrivé… Nous allons basculer sur le verso de la planète !
Nous grimpons dans l’appareil bien décidés à fêter dignement l’évènement. Avec, bien entendu, une bouteille de champagne au frais.
L’orage est passé, mais là-haut dans le ciel les nuages sont quand même réunis en assemblée. Ils doivent sans doute discuter teneur en vapeur d’eau, et autres considérations techniques sur les vents.
Nous décollons au-dessus d’un rivage joliment découpé. Le Lac Victoria, grande mer intérieure de l’Afrique, défile sous nos ailes en tenue de gala.
L’élégance est de circonstance… A peine quinze minutes après notre départ, la latitude du GPS perd définitivement le nord pour prendre le sud comme nouvelle référence. Nous sommes pile au-dessus de l’équateur, gentiment bercés par de légères turbulences.
C’est de tradition… Comme à minuit un jour de l’An, tout le monde s’embrasse. Nous changeons d’hémisphère, et brutalement nous entrons dans une autre saison !
Pour quelques-uns de nos passagers, il s’agit d’un baptême. Nous aurions pu, comme autrefois sur les grands transatlantiques, sortir le décorum, habiller le Captain en Neptune tenant en sa main un trident, et le copilote en cupidon, histoire de bénir les "bleus" dans un tourbillon de folie.
Nous nous contenterons d’une coupe et d’un cigare… Pendant que le pilote automatique fait le boulot.
Austral désormais, le vol se poursuit calmement. Bientôt le survol de la grande île d’Ukerewe, et les côtes sud du Lac Victoria.
Entre-temps nous avons franchi la frontière de la Tanzanie. Mwanza, balisé par tandem VOR – NDB, nous accueille avec bienveillance. Approche plan-plan, finale de routine, kiss landing en prime, s’il vous plaît, on ne voit pas ce qui aurait pu nous arriver de mieux.
