Raid Afrique - Etape 17 : Mwanza - Mpanda |
Après une halte forcée, indépendante de la conduite du raid, nous recevons un télégramme qui nous enjoint de reprendre les airs. Un peu de repos, quoi qu’il en soit, n’aura fait de mal à personne.
L’équipage et les passagers se sentent complices dans la poursuite du raid, et n’ont qu’une hâte, c’est d’atteindre Le Cap dans les meilleurs délais. L’espoir de découvrir de belles choses en chemin tiendra lieu de passe-temps, et nous fera patienter jusqu’au but.
Sur notre carnet de route, nous notons que nous étions arrivés ici le jour du solstice d’été, et que nous repartons aujourd’hui alors que la saison touche presque à sa fin.
Mais sapristi, en ce début mars, le monde austral nous accueille avec brutalité. Nous poussons la manette des gaz sous un ciel chargé de cumulus bourgeonnants qui ne sont guère engageants, et qui n’augurent rien de bon.
Les roues ont à peine quitté le sol que les éléments se déchaînent. L’orage roule, l’orage gronde…, l’orage éclate. A bord, la tension monte !
Bientôt, l’ambiance devient cataclysmique. Les turbulences, légères au début, deviennent rapidement violentes, puis très violentes. Dans la cabine, c’est un peu la panique. Les passagers serrent les fesses. Certains ont un taux d’adrénaline à faire éclater les artères, d’autres sont au bord de la syncope.
De son côté, l’équipage reste constamment sur le qui-vive.
Cahin-caha, le vol se déroule dans une ambiance de thriller. On est secoué, chahuté, tabassé, on implore les génies de la météo pour que ça cesse. Et à chaque instant, on se dit que les choses vont bien finir par se calmer.
Eh bien, non ! De minute en minute, les conditions empirent… Un déluge s’abat sur le pare-brise. Dans un mitraillage continu, les éclairs font une danse infernale autour de nous. L’appareil gémit de toutes ses membrures ; il peine, reçoit de grandes gifles de pluie et de vent, mais il tient bon.
Jusqu’au bout nous allons vivre ce calvaire. Ce n’est finalement qu’en approche de Mpanda que les intempéries lâchent prise. Malmené, ballotté, brutalisé, notre C47 sera resté stoïque, et c’est non sans une certaine fierté qu’il atterrit, en ayant triomphé de ces mémorables colères célestes.
L’équipage et les passagers se sentent complices dans la poursuite du raid, et n’ont qu’une hâte, c’est d’atteindre Le Cap dans les meilleurs délais. L’espoir de découvrir de belles choses en chemin tiendra lieu de passe-temps, et nous fera patienter jusqu’au but.
Sur notre carnet de route, nous notons que nous étions arrivés ici le jour du solstice d’été, et que nous repartons aujourd’hui alors que la saison touche presque à sa fin.
Mais sapristi, en ce début mars, le monde austral nous accueille avec brutalité. Nous poussons la manette des gaz sous un ciel chargé de cumulus bourgeonnants qui ne sont guère engageants, et qui n’augurent rien de bon.
Les roues ont à peine quitté le sol que les éléments se déchaînent. L’orage roule, l’orage gronde…, l’orage éclate. A bord, la tension monte !
Bientôt, l’ambiance devient cataclysmique. Les turbulences, légères au début, deviennent rapidement violentes, puis très violentes. Dans la cabine, c’est un peu la panique. Les passagers serrent les fesses. Certains ont un taux d’adrénaline à faire éclater les artères, d’autres sont au bord de la syncope.
De son côté, l’équipage reste constamment sur le qui-vive.
Cahin-caha, le vol se déroule dans une ambiance de thriller. On est secoué, chahuté, tabassé, on implore les génies de la météo pour que ça cesse. Et à chaque instant, on se dit que les choses vont bien finir par se calmer.
Eh bien, non ! De minute en minute, les conditions empirent… Un déluge s’abat sur le pare-brise. Dans un mitraillage continu, les éclairs font une danse infernale autour de nous. L’appareil gémit de toutes ses membrures ; il peine, reçoit de grandes gifles de pluie et de vent, mais il tient bon.
Jusqu’au bout nous allons vivre ce calvaire. Ce n’est finalement qu’en approche de Mpanda que les intempéries lâchent prise. Malmené, ballotté, brutalisé, notre C47 sera resté stoïque, et c’est non sans une certaine fierté qu’il atterrit, en ayant triomphé de ces mémorables colères célestes.