Vous allez me dire encore une vidéo, je ne saurais que partiellement vous donnez tort surtout que celle-ci n'était pas programmée.
 

      Laurent écrit : " Tout avait commencé il y a quelque semaines quand j'avais réservé un créneau d'une heure trente pour emmener mon fils faire un tour sur le nouvel appareil du club le CTLS. La date approchant je ne sentais pas chez lui un fol enthousiasme et ne voulant pas le forcer je lui ai posé la question s'il voulait venir ou s'il préférait reporter à un autre moment. Il a préféré passer l'après-midi avec un copain, ce qui était ma foi tout bien mieux qu'accompagner son père en trainant les pieds. Profitant donc de ce créneau j'en parles à Philippe qui se dit ravi de faire son premier vol en CTLS. En effet nous n'aurons nos deux machines qu'à compter du début de l'année 2014 et il préfère attendre pour se faire lâcher sur ces nouvelles machines. Nous nous donnons donc rendez-vous à 14 heures au club et le temps de prendre un café, notre machine revient d'une heure d'instruction et nous voila sur le tarmac prêts à partir. J'ai juste mon appareil photo, ayant laissé ma caméra à l'aéroclub. J'en profite pour faire découvrir le CTLS à Philippe. Nous partons pour un vol circulaire qui nous amène d'Avignon à Villeneuve les Avignon, puis je profite de l’absence de vent pour passer au près des dentelles de Montmirail. Superbes ! Nous passons ensuite par l'Isle sur la Sorgue et ensuite retour sur les installations d'Avignon. En tout 54 minutes tranquilles qui ont pu faire découvrir le CTLS à Philippe.
 

 

 


        De retour au club , je remplis les carnet de route et mon carnet de vol et saisi les informations sur notre logiciel de gestion des vols OpenFlyer. Nous passons ensuite de longues minutes à discuter avec d'autres pilotes, je ne suis pas presser car je n'ai aucune obligation avant le début de soirée.

        Et tout d'un coup Philippe me demande si j'ai ma lampe frontale dans mon sac de vol. Je vais par acquis de conscience vérifier son fonctionnement et la tend à Philippe. Celui me demande si je n'ai rien de prévu et me propose d'aller à Nîmes Courbessac et de rentrer sur Avignon avant la nuit aéronautique. Je dis Banco et nous voila à préparer ce vénérable OC, Cessna 152 qui nous permet de voler de nuit à deux.
Le transit pour Nimes est devenu pour nous un vol facile car nous connaissons la région par cœur. Nous voilà donc parti pour Courbessac. Rapidement libéré par la Tour d'Avignon nous entrons en contact avec la tour de Nimes Garons. Le temps n'est ni mauvais ni beau mais légèrement brumeux. Dans le jargon des pilotes nous appelons cela crapoteux. Il est temps de quitter Nîmes Garons pour s'annoncer en auto-information à Courbessac. Au vu des fumées qui sont orientées Sud-Nord nous pensons que la piste en service sera la 18, néanmoins Philippe me demande de lui confirmer cela par la manche à Air qui est de mon coté. Nous sommes à la verticale et j'ai beau cherché je ne vois pas de manche à air à l'endroit que m'a indiqué Philippe. Nous optons pour la 18, mais mon amour propre en a pris un sacré coup. Avec plus de 200 hdv même pas capable de repérer une manche à air, pourtant j'avais bien vu l'aire de signaux mais pas de manche à air.  Philippe s'intègre et se pose sans problème sur la 18L de Courbessac. Nous remontons le taxiway et hop tout d'un coup droit devant moi je vois la manche à air, mais pas du tout à l'endroit où Philippe m'avait dit de regarder. Et là je me rappelle que la dernière mise à jour des terrains comprenait un volet pour Nîmes Courbessac et le changement d'implantation de manche à air. Philippe regarde l'édition de la carte VAC qu'il avait imprimé au club, la mise à jour n'avait pas été faite. Voila un petit rappel sans conséquences qu'il ne faut jamais baisser la garde en aviation.


        Après avoir garé l'avion nous nous dirigeons au bar du para-club de Nîmes pour notre apéro où nous sirotons deux Coca avant de devoir repartir pour être dans les délais car le terrain de Courbessac n'est pas habilité aux vols de nuit. Nous devons décollé avant la nuit aéronautique qui correspond au coucher du soleil plus 30 minutes. Le vol retour est semblable au vol aller dans une atmosphère légèrement ouatée mais plus nous progressons vers Avignon plus l'obscurité gagne. Le spectacle devient comme à chaque fois de nuit magique. Pour ne rien gâcher il n'y a aucune turbulence et Philippe se pose en douceur après environ 20 minutes de vol.
Il est déjà temps de rentrer l'avion et de quitter l'aéroclub. "


                Laurent D.