Omsk- Pavlodar |
Omsk (en russe : Омск) est une ville de Russie, capitale administrative de l'oblast d'Omsk. Elle est située au sud-ouest de la Sibérie, à 2 555 km à l'est de Moscou. Sa population s'élève à 1 131 100 habitants au 1er janvier 2008. Par sa taille c'est la deuxième ville russe à l'est de l'Oural. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Omsk s'est développée grâce à l'industrie de l'armement, puis dans les années 1950 et 1960 à la pétrochimie. La ville d'Omsk s'étend le long de la rivière Irtych, au niveau de sa confluence avec la rivière Om. L'Irtych traverse la ville du sud au nord en décrivant une légère boucle. Le centre ville se trouve le long de la rivière, essentiellement sur sa rive droite, à une altitude de 87 mètres. |
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Tsentralny Airport (russe: Аэропорт Центральный (IATA: OMS, OACI: UNOO) est un aéroport situé dans l'oblast d'Omsk, en Russie, à 5 km au sud-ouest de Omsk. Il gère de gros aéronefs avec près de 600.000 passagers par an. |
La météo s’annonce clémente sur cette étape qui va nous conduire d’Omsk (UNOO) à Pavlodar (UASP). Quelques nuages bas viennent coiffer la contrée, mais il nous reste largement de quoi faire sous le plafond pour évoluer en VFR sans perdre de vue les quelques points de repère qui jalonnent le parcours.
Sous toutes les latitudes, on a raison de dire que le printemps est une saison bénie des dieux !
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Décidément, nous aimons bien le Kazakhstan puisque nous y retournons une dernière fois avant d’attaquer la Sibérie proprement dite, vers cette fin du monde oriental entièrement couchée sur le territoire russe. L’Antonov 26 reprend du service, hélices papillonnantes et turbines au meilleur de leur forme. Cet avion est régulier, paisible, costaud. On sent que rien de l’effraie, et qu’il est capable d’affronter les pires conditions sans s’émouvoir. Et en Russie, le pire n’est jamais bien loin… |
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Décollage en piste 25, avant de rejoindre sans tarder le lit de l’Irtych qui va nous conduire, tel le fil d’Ariane, jusqu’à destination. Le cours d’eau fait des méandres que nous allons nous amuser à suivre en négociant des virages chorégraphiques tout au long du chemin.
Aujourd’hui la visibilité est bonne. On distingue sans mal le grain de beauté sur la joue du copilote de l’avion partenaire. Hou ! Hou ! OldFil ! N’exagère quand même pas trop vieille canaille… Tu me rases parfois les moustaches d’un peu trop près ! Et ces fichues caisses que tu te régales de larguer de temps en temps, elles ne me passent vraiment pas loin des plumes.
Hou ! Hou ! OldClic ! T’as vu comme la campagne kazakhe est belle ! Nous sommes loin de notre chère Provence, mais par endroit on dirait voir une peinture de Cézanne… |
De méandres en pâturages, nous progressons jusqu’à Pavlodar. Le contrôle nous demande de prévoir une approche main gauche en 03, que nous effectuons sans jouer les prolongations. Le terrain est en vue, les installations et la piste aussi, on réduit les gaz, on sort les volets, le train, inutile de faire un dessin, les roues se posent comme si de rien n’était. On stationne devant l’aérogare et on laisse les passagers descendre s’esbaudir et se rafraîchir avant d’embarquer à nouveau pour Novossibirsk. Les choses vraiment sérieuses vont bientôt commencer… |
Approche d'OLDCLIC
Approche d'OLDFIL
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La Galerie des clichés de l'étape